1150 à 950 av. notre ère
Bronze final 2
Durant le Bronze final atlantique 2 (1150-950 av. J.-C.), les dépôts se raréfient en Bretagne. Néanmoins quelques ensembles d’importances permettent de documenter les types de productions circulant près des côtes bretonnes et les nouvelles normes qui semblent encadrer la pratique des dépôts. La fragmentation devient omniprésente et les productions sélectionnées se diversifient sensiblement, notamment par l’ajout de classes d’objets peu visibles auparavant comme les déchets de fonderie ou les talons de lance. À cette période, chaque objet n’est le plus souvent représenté que par un seul fragment. Ce fait s’interprète de deux manières. Soit il a été fait le choix de n’enfouir qu’une toute petite partie de ces objets, soit le bris du métal intervient bien en amont des mises en terre. En ce dernier cas, les gestes de fragmentation pourraient plus volontiers s’interpréter comme des manipulations intervenant pour préparer le métal à son recyclage ou pour la résolution d’échanges.