Campaniforme
2500 à 2000 av. notre ère
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Entre le Campaniforme (2500-2150 av. J.-C.) et le Bronze ancien (2200-1600 av. J.-C.), quelques sépultures collectives ou individuelles sous tumulus ont livré des pièces rectangulaires formées d’une plaquette perforée à ses extrémités, le plus souvent façonnées dans une pierre tendre (schiste ardoisier, grès). Près d’une trentaine d’individus sont ainsi connus en Bretagne, dont une large majorité concentrée près des côtes. Au Bronze ancien, quelques exemplaires sont constitués de matières plus exotiques, à l’image du brassard du tumulus de Kernonen, constitué d’ambre d’origine baltique, ou de celui de Plouyé, à Kerguévarec produit à partir de jais de Whitby dont les gisements sont situés dans le nord de l’Angleterre. Ces objets sont traditionnellement interprétés comme des brassards d’archers permettant de protéger l’avant-bras de la détente de la corde des arcs. Cependant, quand leur place près du corps d’un défunt est documentée, ces pièces sont souvent disposées à l’extérieur des avant-bras, suggérant qu’il s’agirait plutôt d’ornements de brassard.