2500 à 2000 av. notre ère

Campaniforme

Le Campaniforme apparaît dans le contexte de la fin du Néolithique (milieu du IIIe millénaire) et s’achève dans le courant du Bronze ancien (vers 1950 av. J.-C.). Il s’agit d’un phénomène culturel d’une ampleur européenne dont la nature, la genèse et la diffusion restent encore débattues. Parmi les différents vestiges témoignant des cultures campaniformes, les gobelets découverts majoritairement en contexte funéraire en sont les plus emblématiques. On trouve quelquefois associés à ces objets des pointes de flèches en silex, des brassards d’archer en pierre et parmi les premiers objets en cuivre, comme des poignards, des alènes et des pointes de javeline. La production d’objets en or est également attestée. La rupture avec les cultures matérielles néolithiques s’apprécie enfin par l’absence dans les dépôts funéraires campaniformes de haches polies et des grandes lames en silex. En Bretagne, le mobilier campaniforme est surtout connu par les viatiques de contextes funéraires. Les sépultures collectives laissent dorénavant place à des inhumations individuelles souvent implantées dans des monuments funéraires mégalithiques plus anciens érigés durant le Néolithique (tombes à couloir, allées couvertes, dolmens, tertres tumulaires, etc.). Le développement ces dernières années de l’archéologie préventive a permis de compléter ces données, en identifiant notamment des bâtiments en amande, attribués au campaniforme.

Campaniforme Illustration