Premier âge du fer
800 à 450 av. notre ère
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Le passage à l’âge du Fer ne signifie pas l’abandon du bronze, du moins pas dans l’ouest de la France, et notamment dans le massif armoricain, où les dépôts continuent à être très nombreux. Toutefois, ils changent complètement de physionomie, en ne rassemblant que des pseudo-haches entières.
La rupture très nette entre les dépôts du Bronze final et ceux du Premier âge du Fer interroge. Pourquoi une telle différence dans les modalités de constitution ? À quels nouveaux schémas ou modèles comportementaux renvoie le fait d’enterrer des masses métalliques sous la forme d’objets stéréotypés non fonctionnels ? Pourquoi continuer à produire des pseudo-outils en bronze dont les caractéristiques empêchent leur utilisation ? Les réponses sont d’autant plus délicates qu’il n’est même pas assuré qu’une seule motivation se cache derrière le fait d’immobiliser le métal. Les buts recherchés ont pu être multiples et variables en fonction des régions, des modèles culturels ou des périodes et même d’un individu à un autre.
Briard, J. (2001) – Les objets paléomonétaires de l’Europe atlantique protohistorique, Revue numismatique, 157, p. 37-50.
Milcent P.-Y. (2017) – Valeurs d’usage et d’échange. La dimension prémonétaire des dépôts en Gaule atlantique du XIIIe au Ve s. av. J.-C., Bulletin de la Société préhistorique française, 114, 4, p. 711-737.