Second âge du fer
450 à 50 av. notre ère
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A partir de la fin du VIe siècle, les pratiques funéraires vont évoluer. L’incinération des défunts va se généraliser jusqu’à la première moitié du IIe siècle avant notre ère. La crémation est effectuée avec les effets personnels des défunts, mais les objets conservés au sein des urnes cinéraires reste limité. Parmi les objets métalliques préservés, les parures, essentiellement des fibules ou des bracelets, sont les plus fréquents. Quelques pièces d’armement ou liées à l’équipement équestre ou de char sont également identifiées. Une fois l’incinération achevée, une partie seulement des restes osseux et des cendres est prélevée et placée au sein d’un récipient disposé dans une fosse sépulcrale, quelquefois protégée par une ou plusieurs dalles de pierre.
LE ROUX, C.-T., 1973 – Une sépulture à incinération de l’âge du Fer à Kergoglé en Plovan (Finistère), Annales de Bretagne, 80-1, p. 71-78.
Villard J.-F., Le Bihan J.-P., avec la collaboration de Pluton S., Gaumé E., 2006, La nécropole à crémation du Hallstatt final – La Tène ancienne de Kerjaouen en Quimper (Finistère), Revue archéologique de l’Ouest, 23, p. 171-198.
GOMEZ de SOTO J., VILLARD-LE TIEC A., BOUVET P., 2011 – Pratiques funéraires du Second âge du Fer en Gaule de l’Ouest (Bretagne, Pays de la Loire, Poitou-Charentes). In : L’Âge du Fer en Basse Normandie. Gestes funéraires en Gaule au Second Âge du Fer, Caen, p.85-106.